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  • Photo du rédacteurThierry Bardy

Les administrateurs appellent de leurs voeux plus de diversité



L. Boi.


Huit administrateurs sur dix déclarent que s'ils devaient recomposer leur conseil en partant d'une feuille blanche, ils y apporteraient des modifications notables (68 %), voire radicales (11 %).

« Le changement, c'est maintenant. » Ce slogan pourrait être celui aujourd'hui des administrateurs qui siègent dans les conseils français. Selon une étude publiée début septembre et réalisée par KPMG auprès de 700 administrateurs, près de huit sur dix indiquent que s'ils devaient recomposer leur conseil en partant de zéro, ils y apporteraient des modifications notables (68 %), voire radicales (11 %).

Comment ? En diversifiant les profils pour que soient représentées des compétences et des expériences différentes. Cela devrait permettre de mieux répondre aux besoins de l'entreprise et de mieux appréhender le monde qui l'entoure. Le manque de diversité des points de vue dans le conseil risque de nuire à la pertinence des échanges, selon 68 % des administrateurs interrogés.

Elargir en matière technologique et de stratégie

Cela peut entraver la capacité du conseil à identifier des questions importantes et à percevoir les risques. Cette inquiétude est profonde. D'autant que 68 % des administrateurs jugent inégale la qualité des échanges autour des questions stratégiques durant ces conseils, ceux-ci étant tantôt approfondis tantôt superficiels ou sommaires.

Pour y remédier et éclairer les débats, la diversité la plus bénéfique serait celle qui permettrait d'élargir les compétences du conseil en matière de technologie et de stratégie numérique. Ce serait ensuite - dans les mêmes proportions mais avec un degré d'urgence jugé moindre - la diversité des origines ethniques.

La diversité de genre n'est pas considérée comme primordiale dans l'Hexagone, contrairement à d'autres pays. Et pour cause,la France est très en avance dans ce domaine depuis la loi Copé-Zimmermannde 2011, avec presque 50 % de femmes dans les conseils.

Connaissance du secteur d'activité

Signe de changement, aujourd'hui, dans les mentalités des administrateurs : avoir une expérience préalable dans un autre conseil n'est plus le critère le plus important comme il le fut dans le passé. C'est désormais la connaissance spécifique du secteur d'activité qui prime sur les autres critères, puis l'expérience comme directeur d'une fonction exécutive ainsi que l'expertise sur les questions de cybertechnologie.

Ces volontés de changement resteront-elles lettre morte ou se réaliseront-elles ? Les administrateurs français reconnaissent que le conseil ne fait, à ce stade pas, de la diversité l'une de ses priorités, et que dans la réalité, les recrutements se font toujours dans les mêmes cercles de personnes.

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