30/04/2021 Cette semaine j’attire votre attention sur l’information n°2 qui représente une opportunité pour nos entreprises d’œuvrer concrètement à la disparition des plastiques aux effets dévastateurs sur l’environnement et nos organismes.
Philippe Clément
Senior Advisor for Strategic Innovation
L’Etat reprend la main sur le DMP (dossier médical personnalisé) pour en faire « Mon Espace Santé ». En y adjoignant 3 composantes supplémentaires, une messagerie, un agenda et un catalogue d’applications, il espère bien redonner du souffle à une solution nationale et inciter fortement (y compris par des mesures coercitives) les professionnels de santé à l’utiliser. Des questions se posent cependant sur la prise en compte de la souveraineté du patient quant au partage en « opt-in » de ses données, la souveraineté de l’Etat ayant tendance à régir le cycle de vie de ces données très sensibles. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’on espère fortement que cette approche traditionnelle de plateforme laissera le patient totalement maître de l’utilisation de ses propres données, et que les problèmes croissants de phishing des comptes de ces patients épargneront ces nouveaux services.
Vous cherchez la relation entre le déferlement des micro-plastiques et nos activités professionnelles ? Ce lien réside dans la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) qui intègre les préoccupations sociales et environnementales. Et maintenant le rapport entre préoccupation environnementale et innovation ? Chaque entreprise utilise des plastiques pour la fabrication, le conditionnement, la distribution de ses propres produits ou équipements. Existe-t-il dans votre entreprise un service d’innovation objectivé sur l’élimination de ces plastiques ? Si l’on y regarde de plus près dans cet article, les effets sur la santé humaine sont effroyables, alors pourquoi ne pas prendre les devants et mettre en place une politique agressive de remplacement par des matières inertes ?
Philippe Silberzahn met ici l’accent sur le caractère « innovacide » de la prochaine réglementation de l’IA à l’étude dans la commission européenne. Grâce à une argumentation convaincante exhibant du passé certaines ruptures technologiques, il arrive à démontrer que notre présent serait totalement différent si les régulateurs s’étaient drapés dans un principe de précaution lors de certaines découvertes technologiques, l’automobile en faisant partie.
Apparu dans cette lettre au tout début 2020, UrbanLoop est un projet étonnant en rupture sur plusieurs facettes. D’abord il a tendance à effacer le manichéisme ambiant séparant logiquement les transports en commun des transports individuels. Ensuite il se veut durable, décongestionnant et permet un déplacement urbain de point à point dans un temps optimisé, sans arrêts. Actuellement, 74% des actifs utilisent leur propre voiture pour aller travailler, et 11% les transports en commun. Grâce à une capsule individuelle que vous prenez à une station, vous indiquez votre destination et cette capsule s’intègre dans un réseau principal de transport où circulent d’autres capsules, le tout piloté par une IA (Intelligence Artificielle). Plus de points de congestion de trafic ni d’attente, vous êtes transporté à 60km.
Les premières concrétisations de cette nouvelle technologie de transmission de données par la lumière ont fait leur apparition dans cette lettre en 2016. Il semble qu’aujourd’hui l’armée US tienne également à expérimenter ce transfert d’informations lumineuses qui apporte un surplus de sécurité comparativement aux autres technologies radio qui peuvent être « écoutées » comme les ondes mobiles, le WiFi, Bluetooth…
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