Expédition 2023 ATELIER 2
Qu'est ce qui fera Valeurs demain ?
Face aux transformations des systèmes de valeurs, comment les entreprises et organisations peuvent-elles agir, s’adapter, se structurer ?
A l'occasion de ce 2ème atelier de décryptage ...
3 intervenants expertes sont venues exposer leur vision Anna Le Faouder, Cercle des Entreprises du Climat et Dorothée Browaes, Tek4life et Annick Geysse Beeker DRH Orange <annick.geyssebeeker@orange.com>
Le futur du partage des Valeurs sociales et éthiques
Cet atelier effectuera entre autres un zoom sur les nouvelles valeurs au travail : perte de la centralité du travail, big quit/quiet quitting, hybride, work less, no work, …
La crise sanitaire a créé un point de rupture, elle a donné le temps aux personnes de s’interroger sur leur travail, son sens, son impact, l’équilibre qu’il procure ou interdit, sa valeur ou sa reconnaissance.
L’atelier permettra d’identifier les futures valeurs souhaitées, souhaitables ou alternatives des salariés de demain. Il s’agira également d’identifier les actions que doit mener l’entreprise pour être au rendez-vous de ces changements de valeurs, clés de l’attractivité de l’entreprise et de l’engagement des salariés.
Après l’agilité, la RSE … nous mènerons également une réflexion prospective sur les prochaines "doxas des entreprises" de demain, en cherchant à anticiper ce que pourraient être leurs futurs rôles sociétaux.
INTERVENTION de Anna Le Faouder/CEC
Méthode de la CEC pour réorienter les activités des entreprises vers une économie régénérative (feuille de route, matrice d'éco-compatibilité, diagnostic du modèle économique) et des exemples d'entreprises qui ont changé leur modèle suite au travail réalisé avec la CEC.
Convention des Entreprises pour le Climat (CEC)
La vocation de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) est de mettre en mouvement les décideuses et décideurs économiques pour répondre à ces trois questions. Elle les embarque pour un voyage de réconciliation de l’économie et du vivant. Elle parle leur langage : celui des faits, des chiffres, des perspectives. Recrutés pour leur sincérité, nous leur proposons de vivre une traversée originale et inédite qui a pour vocation de les voir arriver à quai avec l’énergie de l’action et de la réinvention.
En mobilisant tous les secteurs économiques et tous les territoires de l’Hexagone, nous souhaitons raconter ce que la France peut accomplir lorsque le foisonnement de ses énergies et de ses industries convergent vers un même but.
La CEC est née d’un constat : l’urgence nous impose de prendre le temps pour imaginer, concevoir et mettre en œuvre des solutions capables de résoudre la dissonance entre effondrement écologique et priorités économiques.
Accueil : CEC Convention des Entreprises pour le Climat (cec-impact.org)
INTERVENTION de Annick Geysse Beeker DRH Orange
la valeur travail ou la valeur du travail ...
Un conseil consultatif pour se transformer plus vite
Muriel Jasor
Gouvernance L'« advisory board », instance d'aide à la décision, transitoire mais puissante, accélère les transformations d'entreprises. A certaines conditions.
S'implanter dans un pays, accélérer une transformation numérique, opérer un retournement, identifier les conséquences concrètes d'enjeux de responsabilité sociale et environnementale (RSE) quand on est une grande entreprise, une PME ou une ETI (entreprise de taille intermédiaire)… La multiplicité des problématiques de transformation auxquels sont confrontées les organisations a de quoi donner le tournis aux dirigeants. Pour éviter qu'ils ne s'égarent en terra incognita, une instance d'aide à la décision, transitoire, mais puissante, peut les aider : l'« advisory board ». Ce conseil informel ou consultatif - sans lien avec le conseil d'administration - mixe compétences internes et surtout externes.
Bon compromis
« Cette instance de gouvernance permet à l'équipe de direction du groupe et aux chefs de projet de bénéficier de l'expertise de cadres dirigeants de haut niveau en poste dans d'autres organisations non concurrentes. Ces talents, difficiles à recruter et à capter dans le périmètre d'une ETI familiale basée en Dordogne, les challengent dans le déploiement de nos différents projets stratégiques de transformation digitale », explique Mickael Hammel, président du directoire d'Ayor, un groupe qui fabrique et diffuse des solutions en matière de plomberie, sanitaire et chauffage.
Soucieux de conforter ou challenger sa feuille de route, Mickael Hammel se sert de l'advisory board, selon ses besoins, « comme d'un outil d'instance de réflexion, de reporting ou encore d'identification des enjeux à porter », précise celui qui a fait appel à Bruno Kaufmann, CEO fondateur de Weboard, pour trouver quatre perles rares externes qu'il rencontre quatre à cinq fois par an et à qui il confie ses attentes, voire ses difficultés. Ce « recrutement » atypique a vite débouché sur une forte proximité et nécessité un gros travail d'intégration (visite de sites, historique de l'entreprise sur 75 ans, confidences).
Un bon compromis, qui a du sens pour des dirigeants soucieux d'accélération et d'intelligence collective.
Pas pour tout le monde
Eric Brachet, Chief Operating Officer de la division horlogerie-joaillerie chez Chanel et membre de l'Advisory Board de Christofle et d'Ayor, est de cet avis.
« Tout le monde s'y retrouve ! Moi qui ai encore 12 années professionnelles devant moi, cela me passionne - dans une optique de transmission - de répondre à des problématiques de croissance dans des secteurs d'activité différents du mien et en m'appuyant sur mes 30 ans d'expérience tant stratégique qu'opérationnelle », explique celui qui n'a de cesse de se nourrir de formations et d'expériences nouvelles et de sortir de sa zone de confort.
Pour Elodie Labidoire, directrice générale du marketing et du digital Monde chez Sandro, cela revient à rencontrer d'intéressants points de convergence, même dans des secteurs d'activité sans rapport avec le sien. « Comment segmenter sa base de relation client, construire des parcours personnalisés, améliorer la rétention ? On finit toujours par trouver des points communs », illustre-t-elle.
Vous l'aurez compris, l'advisory board est réservé à ceux qui savent faire preuve d'une large ouverture d'esprit, en appui sur une expérience très opérationnelle (à l'inverse des consultants). Mais ce n'est pas tout, il leur faut aussi être en mesure de jouer les partenaires d'entraînement (« sparing partners ») en sachant suggérer de bonnes pratiques et des outils pertinents et d'articuler une réflexion pour permettre à l'entreprise conseillée de se forger une conviction.
Une façon d'exercer un impact et de s'enrichir, guère au plan financier - la rémunération étant « symbolique » - mais professionnel, intellectuel et humain puisqu'un affectio societatis se développe parfois sur plusieurs années.
Mais attention, c'est l'entreprise qui travaille et apporte de la matière aux membres de l'advisory board, qui ne doivent ni piloter un chef de projet ni se substituer aux dirigeants.
Pour aller plus loin ...
Carnet de voyage sur les transformations des valeurS de consommation, du "less is more" et du changement de paradigme du planning stratégique des publicitaires
On vous recommande
Olivier Bailloux, Directeur Planning Stratégique
Saatchi & Saatchi
https://youtu.be/n1enTgsnkxw?t=5275
Union des marques
Dans une démarche de co-construction avec l’ensemble de l’interprofession, ainsi que l’expertise de BL Evolution, le soutien d’Orange et de Sidièse, l’Union des marques propose un méta-référentiel pour formaliser et harmoniser les approches.
La première version du méta-référentiel présentée aujourd’hui porte sur 6 canaux (TV, Digital, Affichage, Print et événementiel), et couvre toute la chaine de valeur de la communication (création et diffusion). Il se base sur les méthodes de référence développées par les associations professionnelles : Ecoprod, SEPM, SNPTV, SRI et UNIMEV. Il a été mis en place et testé avec succès au sein du groupe Orange.