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  • Photo du rédacteurThierry Bardy

from Philippe Clement 7 juin 2021

Cette semaine j’attire votre attention sur l’information n°6 : Une petite révolution européenne en matière de fluidification et sécurisation des échanges numériques entre les citoyens et leurs fournisseurs de services, puisque l’Union Européenne s’apprête à mettre en chantier l’identité décentralisée pour tous les citoyens grâce à un portefeuille numérique indépendant sur leur smartphone.

Les experts de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU) ont travaillé sur un scénario prospectif à échéance 2040. S’étant basés sur le constat que la technologie accapare les débats en cette sortie de crise covid (Intelligence artificielle, numérique, avions à hydrogène, 5G… ) ils partent du postulat que la technologie seule ne pourra régler les problèmes d’adaptabilité de notre société aux profonds changements prévisibles. Prenant le contre-pied de cette approche pure techno, ils exhibent la réduction de la surconsommation, la réparabilité, la relocalisation, la redéfinition de la place de chacun dans la société, et la montée en puissance des low-techs. Voir le chemin imaginé ici.

Bertrand Duperrin nous propose ici une modélisation intéressante de la question de la valeur de l’information par rapport à son prix. Grâce à quelques matrices graphiques très simplistes, il nous laisse entrevoir quelques aspects du devenir de notre Internet, et introduit curieusement une dimension supplémentaire de la valeur négative qui commence à apparaître sous la forme de fausses informations.

Les données personnelles de santé de millions de français passent dans l’escarcelle d’une multinationale de données de santé lorsqu’ils se rendent à leur pharmacie pour une ordonnance. La raison en est simple, cette multinationale équipe gratuitement la moitié des pharmaciens avec le logiciel de caisse qui capte les données de votre prescription. Suite au documentaire de cash investigation révélant cette anomalie dans laquelle aucun opt-in ou opt-out n’est demandé au patient, la CNIL rouvre le dossier de son habilitation.

Avec un projet de construction de 1Gw d’électrolyseurs par an, l’équivalent d’une tranche de centrale nucléaire, l’hydrogène consolide son avancée dans le plan français.

Philippe Silberzahn nous explique ici pourquoi certaines entreprises n’ont plus la profondeur de champ nécessaire pour les innovations de rupture, celles qui pourtant pourraient assurer des relais business prometteurs dans un avenir incertain. En décortiquant 4 modèles mentaux régulièrement rencontrés dans leurs directions, il amorce des recommandations pour redorer le blason de cette innovation de rupture.

La Commission Européenne s’apprête à communiquer cette semaine un plan pour la création d’un portefeuille numérique de données certifiées et d’identités (Digital Wallet). Celui-ci doterait chaque citoyen européen de la possibilité de maîtriser son identité et ses données numériques lorsqu’il accède à des fournisseurs de services (Service Providers) des secteurs publics ou privés. Basé sur un (semi) constat d’échec de la réglementation européenne eIDAS sur les identités et les services de confiance, le document de 73 pages auquel nous avons eu accès précise le changement de braquet engagé et les raisons du choix des services décentralisés, au premier rang desquels l’identité décentralisée, pour encapaciter les citoyens européens sur leur données, leurs identités et leurs relations directes avec les fournisseurs de services.

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