top of page
  • Photo du rédacteurThierry Bardy

Le LiDAR aéroporté, l'allié des cartographes pour un jumeau numérique de nos territoires

Cette semaine j’attire votre attention sur l’ information n°5. Les métavers ne sont plus de la science-fiction, et se déploient sur la planète dans différents domaines. Puisque vous projetterez d’ici peu votre existence dans ces mondes numériques différents et parallèles, vous serez amenés à y consommer des services comme dans votre vie naturelle, pour les distractions, les relations sociales ou le travail.

Philippe Clément

Senior Advisor for Strategic Innovation

  1. 5,5 M€ pour expérimenter une communication optique par laser entre un nanosatellite et une station transportable

Les communications optiques possèdent 2 avantages majeurs sur les communications radio : 1- La directivité du faisceau laser, qui garantit la discrétion nécessaire au contenu d’un canal de communications et 2- la bande passante considérable. Mais un grain de sable vient perturber la réception des faisceaux optiques, il s’agit des perturbations dues aux turbulences atmosphériques. Les militaires expérimentent donc ce type de communications, avec une particularité technologique supplémentaire qui annule les dérives de ces perturbations. La France marquerait ainsi des points supplémentaires sur l’échelle du savoir-faire en matière de communications militaires, et pourquoi pas civiles ? à l’heure où la course aux débits et à la confidentialité est plus que jamais d’actualité.

  1. Le gouvernement adoube de nouveaux projets liés aux usages de la 5G en environnements industriels

La 5G se déploie dans le monde de l’entreprise avec un soutien de poids. Les projets mettant en œuvre cette technologie s’appuient en partie sur le spectre 5G « libre » en périphérie de réseau (edge) : projet « Enesai » de l’hébergement de domaine Gandi, projet « Cœur 5G » de SNCF et Airbus, le projet « DAT 5G » de Red Technologies, le projet « docte 6G » de NXP en partenariat avec 3DIS, Ericsson, l’institut Mines-Télécom et XLIM, et le projet « 6G » de Qualcomm pour concevoir des équipements de nouvelle génération.

La stratégie de l’Etat français a permis jusqu’alors de soutenir 26 projets grâce à un soutien public de 131M€.

La France va bientôt revendiquer son jumeau numérique 3D, grâce au programme de l’IGN (Institut géographique national) qui va permettre de quadriller le territoire national en 5 ans. La technologie LiDAR, utilisée habituellement dans les véhicules autonomes pour modéliser en 3D et en temps réel l’environnement du véhicule, va permettre dans ce projet de mesurer 10 points par m2 à partir d’avions spécialisés. Objectif principal : la prévention des risques qui, grâce à cette vue cohérente d’ensemble des courbes de niveau, des villes et de ses bâtiments, sera grandement facilitée dans différents domaines. Pour mémoire, l’IGN propose aujourd’hui l’ensemble de ses bases de données en mode « open source » sous licence ouverte Etalab 2.0.

  1. Le référentiel alimentaire de Num-Alim, jumeau numérique des étiquettes produits

L’équation est simple, les exigences d’informations et de traçabilité sur les produits alimentaires ne cessent de croître (voir le succès de l’application Yuka), et se heurtent à différents obstacles tels que la place sur l’emballage. Pourtant toutes ces informations existent, et Num-Alim veut les rassembler dans une ontologie structurée complète pour les remettre à disposition sous forme numérique. Plusieurs domaines sont ainsi concernés : nutri-score, perturbateurs endocriniens, additifs, labels, impact environnemental afin d’assurer une complétude tant attendue sur la traçabilité des produits.

  1. Metaverse, The Sandbox, fondée par deux Français, prend son envol

Cette plateforme basée à Hong Kong permet la création de mondes virtuels à l’aide de NFT, ces actes de propriété numériques associés à un objet numérique représenté en 2D ou 3D. Ce monde virtuel se construit donc sur l’existence de ces NFT achetés dans le monde réel. Certains créateurs sont installés dans « The SandBox » et tirent déjà de substantiels revenus de leur activité, des studios de jeux vidéo ont une équipe dédiée à « The SandBox ». Une nouvelle levée de fonds va permettre à The SandBox de développer des univers virtuels autour de la mode, de l’architecture et des concerts. Des parcelles de terrain numériques y sont à vendre, des boutiques dans un centre commercial... Le rappeur Snoop Dogg va y créer une réplique numérique de son manoir dans le métavers. Les réservations pour la visite ne sont pas encore ouvertes…

  1. Ubisoft lance sa blockchain Quartz et se met aux NFT

Porte-étendard français de l’industrie du jeu, Ubisoft saute le pas de la blockchain en créant sa propre blockchain « Quartz » basée sur la blockchain Tezos. Cette configuration lui permet d’introduire au passage les NFT (non fungible tokens, ou titres de propriété sur objet numérique) dans ses jeux, générés sur Tezos. L’externalisation de ces NFT permet à Ubisoft de libérer leur marché et d’envisager leur gestion sur des marketplaces externes. Yves Guillemot, patron d’Ubisoft déclarait récemment que le métavers est la révolution industrielle de demain, la mise en place d’une blockchain et de la gestion de NFT dévoile son intérêt pour les mondes virtuels.

3 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

L'économie française doit se préparer à +4 °C

Benoît Leguet Après un été qui a encore connu des records climatiques, la question se pose de la résilience des activités économiques et des investissements dans un climat qui change. Après un mois

bottom of page