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  • Photo du rédacteurThierry Bardy

Philippe Clément Senior Advisor for Strategic Innovation

10/ 08/ 2021 Cette semaine j’attire votre attention sur l’ information n°5 et les facilités de falsification des denrées en tous genres. Après les lasagnes au cheval, voici les vrais-faux légumes français en provenance d’Espagne. Les outils de traçabilité existent aujourd’hui, basés sur les blockchain. Reste à les rendre obligatoires pour éradiquer les fraudes.


Nous n’en sommes plus au pirate de garage qui tente de pénétrer un compte quelconque d’un utilisateur du Web. Au contraire, aujourd’hui le piratage est industrialisé au point de donner lieu à la vente d’outils destinés à pirater à grande échelle. Les exemples récents le prouvent, des organisations aux moyens cybers étonnants attaquent de front des pans entiers de l’économie internationale en verrouillant d’un coup les ordinateurs de milliers d’entreprises. La faille ? Les mises à jour des logiciels à distance car, il faut bien l’admettre, ces organisations malfaisantes entrent désormais dans ce processus de mise à jour censé justement renforcer la sécurité des outils informatiques des clients et y introduisent les outils destructeurs.

Introduire l’éthique dans le numérique est l’objectif même de ce nouveau collectif construit autour de la fabrication durable des smartphones réparables, leur recyclage, leur OS propre en matière de privacy et même leur location. Les acteurs européens du numérique responsable veulent par cette association créer une nouvelle voie pour la fraction grandissante de la population encline à respecter les écosystèmes naturels et minimiser l’impact de l’évolution du numérique, responsable aujourd’hui de 4% des émissions de GES (gaz à effet de serre).

Chronique d’une décentralisation annoncée de l’IA (Intelligence Artificielle), cet article achève la transformation en présentant un environnement logiciel adapté à l’Arduino qui lui permet de réaliser l’apprentissage localement à partir de ses propres données, puis de le mettre en œuvre. Cette annonce est importante puisqu’elle concerne la démocratisation et l’autonomie de l’IA jusqu’au cœur des objets, sans dépendance aucune avec un organe central d’apprentissage. La porte est ouverte aux objets auto-apprenants et indépendants.

La notarisation, fonction qui permet d’identifier et de sécuriser les documents est un apanage naturel de la blockchain. Le RCS (registre du commerce et des sociétés) entre dans la certification de ses documents en établissant des preuves vérifiables pour chacune de ses entreprises inscrites, déposées sur la blockchain. Les greffiers n’auront ensuite qu’à appeler un site spécifique pour vérifier la véracité et la légitimité d’un siège d’entreprise. La blockchain est particulièrement adaptée puisque décentralisée, les preuves qui y sont déposées sont irréfutables et non modifiables.

Augmenter ses marges en trahissant la confiance des français semble toujours être l’apanage de certaines structures d’approvisionnement en fruits et légumes. Une bonne partie de nos compatriotes sont décidés dorénavant à user des circuits plus courts et valoriser les produits nationaux, quitte à les payer plus chers. Alors que penser de ce grossiste soupçonné d’avoir vendu des produits bon marché venant d’Espagne à prix fort ? Nous savons tous aujourd’hui que les outils permettant de garantir la traçabilité des produits alimentaires existent, ils sont mêmes installés chez de grosses enseignes de la distribution internationale. Les pouvoirs publics pourraient-ils rendre ces outils à base de blockchain obligatoires ?

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