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  • Photo du rédacteurThierry Bardy

Philippe Clément Senior Advisor for Strategic Innovation chez Orange

Cette semaine j’attire votre attention sur l’information n° 2. L’étude en question remet toutes les pendules à l’heure sur les véritables impacts du numérique sur la planète pour les datacenters, les réseaux et les équipements des usagers.

Philippe Clément

Senior Advisor for Strategic Innovation

Qui aurait parié un kopeck il y a deux ans sur un accroissement considérable des ventes d’ordinateurs ? C’est pourtant la réalité. Par conséquence de la pandémie, du télétravail généralisé et surtout des cours à distance, certaines catégories d’individus ont du s’équiper rapidement de ce matériel incontournable. Les ventes ont augmenté de 55% sur un an. Les aléas de ce monde peuvent donc renverser facilement certaines positions établies et chacun, individu ou entreprise doit s’interroger sur l’intégration de cette part d’incertitude dans ses projets ou modèles stratégiques.

Pour en finir avec les diverses annonces sur les réels impacts du numérique sur la planète, voici une étude menée par Frédéric Bordage (GreenIT.fr) quantifiant l’empreinte environnementale du numérique mondial et son évolution entre 2010 et 2025. A l’heure du pivotement des entreprises vers une préoccupation sociétale et environnementale clairement affichée dans les nouvelles raisons d’être ou missions, ces informations devraient pouvoir figurer dans le référentiel stratégique de chacune et guider les changements et les actions à mettre en œuvre. Comparativement aux réseaux et aux centres de traitement des informations (datacenters) ce sont bel et bien les équipements numériques des utilisateurs qui représentent les impacts majeurs sur les indicateurs environnementaux : Epuisement des ressources abiotiques, réchauffement global, Bilan énergétique et tension sur l’eau douce.

Après une phase d’élimination de la concurrence internationale sur les services sociaux et les paiements, la Chine (le PCC) commence à balayer désormais devant sa porte. Après avoir donné à ses propres fleurons carte blanche pour se développer rapidement, elle veille désormais à ce que cette croissance ne lui fasse pas trop d’ombre sur son propre terrain, la souveraineté de l’État chinois devant rester prépondérante par rapport à ces entreprises aux taux de croissance redoutables. En parallèle, le PCC veille à ce qu’aucun moyen de communication entre chinois ne puisse échapper à ses investigations : Clubhouse, salon virtuel vocal par invitations, a été récemment interdit.

Atos, Axione et Siemens ont remporté le contrat de la Société du Grand Paris sur le déploiement de technologies qui vont gérer l’insonorisation, l’éclairage, la vidéosurveillance, la radio ou encore la billettique des stations de métro des lignes 15, 16, 17. Intelligence artificielle et apprentissage automatique seront les moteurs de cette supervision transversale aux différentes technologies.

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